Démarches administratives

Question-réponse

Quelles sont les indemnités dues aux jurés d'assises ?

Vérifié le 01 January 2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre), Ministère chargé de la justice

Un juré d'assises a droit au versement de diverses indemnités compensatrices. Certaines indemnités sont destinées à couvrir la perte des revenus professionnels pendant le temps du procès. D'autres servent à couvrir les frais occasionnés par la participation aux sessions de la cour d'assises : repas, déplacement et hébergement.

    • En tant que juré d'assises, vous avez droit au versement d'une indemnité de comparution. Le montant de cette indemnité est de 96,16 € par jour.

      Si votre employeur décide de maintenir votre rémunération, vous pouvez cumuler votre salaire et l'indemnité de comparution.

      Si votre employeur ne maintient pas votre rémunération, vous pouvez percevoir une indemnité compensatrice si vous avez une perte de revenus.

      Le montant de l'indemnité compensatrice est de11,27 € par heure, avec un maximum de 90,16 € par jour.

      L'indemnité de comparution et l'indemnité compensatrice ne sont pas versées d'office, vous devez en faire la demande.

      En ce qui concerne l'indemnité compensatrice, vous devez justifier la perte de revenu. Vous pouvez par exemple fournir une attestation de votre employeur précisant s'il maintient ou non votre salaire.

      La demande d'indemnité se fait à la régie d'avances du tribunal ou de la Cour d'appel.

      L'indemnité doit être déclarée aux impôts et est imposable en tant que salaire.

    • En tant que juré d'assises, vous avez droit au versement d'une indemnité de comparution. Le montant de cette indemnité est de 96,16 € par jour.

      Si votre employeur décide de maintenir votre rémunération, vous pouvez cumuler votre salaire et l'indemnité de comparution.

      Si votre employeur ne maintient pas votre rémunération, vous pouvez percevoir une indemnité compensatrice si vous avez une perte de revenus.

      Le montant de l'indemnité compensatrice est de 11,27 € par heure, avec un maximum de 90,16 € par jour.

      L'indemnité de comparution et l'indemnité compensatrice ne sont pas versées d'office, vous devez en faire la demande.

      En ce qui concerne l'indemnité compensatrice, vous devez justifier la perte de revenu. Vous pouvez par exemple fournir une attestation de votre employeur précisant s'il maintient ou non votre salaire.

      La demande d'indemnité doit être envoyée au greffe de la cour d'assises où vous avez siégé.

      Il faut joindre si nécessaire un relevé détaillé des dépenses effectuées et les justificatifs (reçus et factures).

      L'indemnité doit être déclarée aux impôts et est imposable en tant que salaire.

    • Un fonctionnaire ou un agent public contractuel bénéficie d'une autorisation d'absence pour participer aux sessions d'assises.

      Il continue donc de percevoir l'intégralité du traitement et ne touche donc pas d'indemnité pour perte de revenu professionnel.

      En revanche, il peut recevoir l'indemnité de comparution et d'autres indemnités pour les frais occasionnés par sa participation aux sessions d'assises.

      Le montant de l'indemnité de comparution est de 96,16 € par jour.

      Cette indemnité n'est versée d'office, vous devez en faire la demande à la régie d'avances du tribunal ou de la Cour d'appel.

    • Un fonctionnaire ou un agent public contractuel bénéficie d'une autorisation d'absence pour participer aux sessions d'assises.

      Il continue donc de percevoir l'intégralité du traitement et ne touche donc pas d'indemnité pour perte de revenu professionnel.

      En revanche, il peut recevoir l'indemnité de comparution et d'autres indemnités pour les frais occasionnés par sa participation aux sessions d'assises.

      Le montant de l'indemnité de comparution est de 96,16 € par jour.

      Cette indemnité n'est pas versée d'office, vous devez en faire la demande.

      La demande d'indemnité doit être envoyée au greffe de la cour d'assises où vous avez siégé.

      Il faut joindre si nécessaire un relevé détaillé des dépenses effectuées et les justificatifs (reçus et factures).

En tant que juré d'assises, vous pouvez percevoir une indemnité journalière pour les repas si la durée des audiences ne vous permet de manger chez vous. Cette indemnité est exonérée d'impôt sur le revenu. Son montant varie en fonction du lieu du procès.

  • 17,50 €

    Cette indemnité n'est pas versée d'office, vous devez en faire la demande à la régie d'avances du tribunal ou de la Cour d'appel.

  • 21 €

    Cette indemnité n'est pas versée d'office, vous devez en faire la demande à la régie d'avances du tribunal ou de la Cour d'appel.

  • 17,50 €

    Cette indemnité n'est pas versée d'office, vous devez en faire la demande.

    La demande d'indemnité doit être envoyée au greffe de la cour d'assises où vous avez siégé.

    Il faut joindre si nécessaire un relevé détaillé des dépenses effectuées et les justificatifs (reçus et factures).

En tant que juré d'assises, vous pouvez percevoir une indemnité journalière pour l'hébergement si la durée des audiences ne vous permet pas de revenir dormir chez vous. Cette indemnité est exonérée d'impôt sur le revenu.

Son montant varie selon le lieu d'hébergement.

  • 70 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 90 €

    • 110 €

    • 70 €

    • 90 €

Cette indemnité n'est pas versée d'office, vous devez en faire la demande. Le service auquel vous devez envoyer la demande varie selon le lieu de l'hébergement.

  • Vous devez faire la demande à la régie d'avances du tribunal ou de la Cour d'appel.

  • La demande d'indemnité doit être envoyée au greffe de la cour d'assises où vous avez siégé.

    Il faut joindre si nécessaire un relevé détaillé des dépenses effectuées et les justificatifs (reçus et factures).

En tant que juré d'assises, vous pouvez percevoir une indemnité pour couvrir vos frais de déplacement entre votre domicile et le lieu du procès.

Seuls les frais de déplacement avec un véhicule personnel ou un transport en commun sont remboursés. Les frais de taxi ou de VTC ne sont pas remboursés

Le montant de l'indemnité varie selon le moyen de transport utilisé et la zone géographique où s'effectuent les déplacements.

  • Une indemnité de transport peut vous être versée si vous fournissez un des deux justificatifs suivants :

    • Billet aller-retour 2ème classe SNCF
    • Billet aller-retour d'un service de transports en commun
  • Si vous utilisez votre voiture, vous pouvez bénéficier d'une indemnité kilométrique dont le montant varie suivant la zone des déplacements, la puissance de la voiture et la distance parcourue.

        • De 0 à 2 000 km : 0,29 €
        • De 2 001 à 10 000 km : 0,36 €
        • Après 10 000 km : 0,21 €
        • De 0 à 2 000 km : 0,37 €
        • De 2 001 à 10 000 km : 0,46 €
        • Après 10 000 km : 0,27 €
        • De 0 à 2 000 km : 0,41 €
        • De 2 001 à 10 000 km : 0,5 €
        • Après 10 000 km : 0,29 €
        • De 0 à 2 000 km : 47,32 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 56,78 F CPF
        • Après 10 000 km : 33,77 F CPF
        • De 0 à 2 000 km : 51,29 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 62,16 F CPF
        • Après 10 000 km : 36,45 F CPF
        • De 0 à 2000km : 55,5 F CPF
        • De 2001 à 10 000 km : 66,25 F CPF
        • Après 10 000 km : 68,94 F CPF
        • De 0 à 2 000 km : 47,32 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 56,78 F CPF
        • Après 10 000 km : 33,77 F CPF
        • De 0 à 2 000 km : 51,29 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 62,16 F CPF
        • Après 10 000 km : 36,45 F CPF
        • De 0 à 2 000 km : 55,5 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 66,25 F CPF
        • Après 10 000 km : 39,14 F CPF
        • De 0 à 2 000 km : 50,01 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 85,29 F CPF
        • Après 10 000 km : 35,17 F CPF
        • De 0 à 2 00 km : 51,29 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 66,25 F CPF
        • Après 10 000 km : 39,14 F CPF
        • De 0 à 2 000 km : 58,19 F CPF
        • De 2 001 à 10 000 km : 68,94 F CPF
        • Après 10 000 km : 40,66 F CPF
      • Motocyclette de plus de 125 cm3 : 0,14 €
      • Vélomoteur ou autre véhicule à moteur : 0,11 €
      • Motocyclette de plus de 125 cm3 : 23,72 F CPF
      • Vélomoteur ou autre véhicule à moteur : 14,25 F CPF
      • Motocyclette de plus de 125 cm3 : 23,72 F CPF
      • Vélomoteur ou autre véhicule à moteur : 14,25 F CPF
      • Motocyclette de plus de 125 cm3 : 25 F CPF
      • Vélomoteur ou autre véhicule à moteur : 14,96 F CPF

Cette indemnité n'est pas versée d'office, vous devez en faire la demande. Le service auquel vous devez envoyer la demande varie selon le lieu du procès.

  • La demande se fait auprès de la régie d'avances du tribunal ou de la Cour d'appel.

  • La demande d'indemnité doit être envoyée au greffe de la cour d'assises où vous avez siégé.

    Il faut joindre si nécessaire un relevé détaillé des dépenses effectuées et les justificatifs (reçus et factures).

 

Information des Acquéreurs et des Locataires (IAL).

« Information des Acquéreurs et des Locataires (IAL) – Obligation de remplir son état des risques.

Depuis 2003, les propriétaires immobiliers doivent fournir à leurs acheteurs et locataires un bilan des principaux phénomènes dangereux (pollution, inondation, séisme, etc.) auxquels leurs biens sont exposés.

Des informations précieuses pour prendre sa décision et pour les futurs occupants des lieux.

Qu’est-ce que l’IAL ?

L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires de logements, bureaux, commerces ou terrains, même inconstructibles, si ces derniers sont exposés à un risque naturel, minier, technologique ou au recul du trait de côte. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location.

Son but ? Permettre aux futurs occupants des lieux de se décider en toute connaissance de causes.

Pour renforcer cette information, le décret d’application du 1er octobre 2022 a instauré que : toute annonce immobilière, quel que soit son support de diffusion, doit désormais porter cette mention : « Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr »

  • L’état des risques doit être remis à la première visite

L’obligation s’applique aux biens situés :

  • – dans une zone réglementée par un ou des plans de prévention des risques (PPR), que ces derniers soient naturels (inondations, mouvements de sol…), technologiques (liés aux industries) ou miniers ;
  • – dans une zone de sismicité (à partir du niveau 2) ;
  • – dans une zone exposée au recul du trait de côte ;
  • – dans un secteur d’information sur les sols (pollution des sols) ;
  • – dans une zone à potentiel radon élevé (niveau 3).

Contrairement à d’autres diagnostics immobiliers obligatoires, l’IAL ne nécessite pas de recourir à un professionnel agréé. Le propriétaire peut remplir lui-même son état des risques.

Toute façon de faire est valide juridiquement, à partir du moment où le document comporte toutes les informations requises par l’article R. 125-24  du Code de l’Environnement, et où il est à jour à la date de signature de la promesse de vente, du contrat préliminaire en cas de vente en l’état futur d’achèvement, de l’acte authentique ou du contrat de bail. »

Lien vers le document à remplir :
état-des-risques – document